La limpidité

De cette matière nocturne

Etouffant le son...

Les petits détails,

Au caveau de mon oubli,

S'enfouissent discrètement

Un dernier rayon

S'attarde sur une des feuilles,

Accrétion d'idées

Le ciel te sourit

et aussi lourd que le vent,

je traîne mon fardeau

Et puis je me perd

Seul, dans cette tempête sans heurts

Mirage recherché

Plaisirs Cotonneux

Sentiments évanescents

Voyage fortuit

L’avenir s’étend

En cycles d’oppositions

Suspendus, le soir

Décisions défilent,

Comme sur une toile d’araignée

Filaments cassés

Monument brisé

Oubli des hommes, des dieux

Soutiens-tu les cieux ?

Des langues de feu,

Chaleur et fascination,

Chant des étincelles.

(Xialine)

Une demi-lune,

Un doux halo rayonne

et la nuit tombe...

Sombre bleu fondu

Eternité dans l'instant

Juste avant l'aube

Aurore humide

Je frissonne et m'engourdi

Ciel teinté de gris

...Polir la Lune

et labourer les nuages...

l'être s'est assoupi

Brin de lavande

sous le soleil ondule.

Odeur du bois chaud

Prémisse de l'été

des voluptes de fumée

Ivresse de l'instant

Monstre souterrain

dégorge les gens pressés

L'abeille butine

Blanc et éthéré

libre et impermanent

Sous le joug du vent

Seul dans ce grand souffle calme...

... mon coeur s'irise

(co-écrit par Nicolas Herry, 1999)

Sphère limpide,

reflet de l'éternité :

Goutte de rosée...

Poussière astrale,

désordonnée et vive,

miroite sur l'eau.